Dune Quantique

Dune Quantique

Happiness

Enthousiasme-feu!

C'est le Grand Rassemblement, Apollon versus Chaos pour modeler son devenir comme un golem de bonheur pas de boue - debout & réveille-toi.

J'ai décidé de créer mon propre système pour lutter contre la paresse, le désordre et augmenter, je l'espère, l'efficacité de ma pratick. Le tout est en travail, épuration d'un alchimiste amateur. Je travaille également avec mes rêves, viennent les sigils, les cauchemars, mais des rêves nets, qui veulent à grands cris oniriques se faire analyser, si si!

Alors de nouvelles perspectives se tissent, et je l'espère, bientôt des nouvelles rencontres.

Une divination m'a mis en garde, sauvagerie des Masques & solitude du Chat, retrait du consensus du réel, avertissement que mon amie m'avait donné également suite à lecture des tarots. Le problème des EMC est que leurs effets postérieurs peuvent survenir à n'importe quel moment apparemment. Prudence, oui, mais enthousiasme d'abord!

J'ai écrit aussi, d'une manière plus poétique que magique (?) un petit texte sur les cinq sens,

 

 

Entends-tu la cacophonie méditer son ossature & rassembler son silence? Peux-tu sculpter l'amas de vibration et rendre à Apollon sa lyre?

Et tes yeux, fais-les esclaves pour Moi, irrigués de vagues dormantes. Flotte alors sur la barque du Rien.

Goûte une fois le sucré du Un, concentre l'amertume du deux sur tes papilles par trois fois. Les quatre saveurs, air-terre-feu-eau, car par l'Etoile à Cinq Branches c'est à mon Idée réalisée que tu goûtes.

Sous tes doigts ma peau, polie qui danse dans la soie de la présence, caresse d'astres qui à jamais ont dévoré Mon Nom.

Je m'orne de souffles répugnants quand je suis le Chacal, J'offre à Tes Pieds les délices de l'oliban quand Je suis La Mère. C'est ainsi que les fleurs portent la brise de Mon Nom, c'est ainsi que les encens brûlent dans le coeur du dévôt, ainsi sont les rites pour enterrer les morts!

 


 

Je sens ma vie plus riche, même si mes poumons gueulent le manque de tabac & que mon ego rammasse ses dents avec dépit, des rencontres & de nouvelles expériences récemment, de nouveaux apprentissages et comme de la confiance qui fleurit dans mon jardin.

Je me sens plus uni également, moins dans le besoin de me cacher derrière des faux semblants, plus à l'écoute de mon unité. C'est une sensation plutôt neuve pour moi, & très agréable.

Bref, la méthode que j'utilise pour créer mon système a l'avantage de rendre la "gnose" plus secondaire, disons qu'à une période celle-ci m'obsédait.

J'ai par contre de plus en plus de doutes envers cette idée d'un homme libéré de sa culture, a-paradigmatique, pur soi, etc...au vu des apports sociologiques que m'a apporté ma formation.

L'obsession, raaah! un des piliers de ma vie, tant pis si c'est naze!

Et puis je rêve de dérive et de fêtes alchimiques

Et puis, encore, vouloir finir de façon poétick:

 

 

FIVE IS FOR THE HIDDEN GODDESS

Un souffle d'étoile sous le sol du Temple. Des cils de fée crissant de reptiliennes prières. Puissent à jamais mes yeux dévorer Tes chimères, ma vue tournoyer près du Feu de l'Animas Mundi. Pré-tendre, libido. Vouloir, scruter les mirages pour ne Rien découvrir. La flamme de ton iris pleure mes rituels, éjacule tout un empire de vases de chine & ...de mâle en pis, Pythagore astral offre un beau carré à mon Pégase, brûlant sa Joie dans la Nuit. C'est comme une jungle sephirotique, c'est comme cette pièce où chantait le pâle incendie de ma mère.

Haussons la voix, Eau-son de ma voie. as-tu envoyé la fiole des nymphes à l'Assemblée Zen - tout doux là, près du nuage c'est comme un livre d'enfant, moi je Veux enfanter un livre, trahir les Pères qui ont l'audace d'engendrer - le faux foetus Faust - liquide amnésie, les oreilles sifflantes s'endorment dans le tic-tac des pieds du rêveur, Ta pluie lave le nuage noir de chakras urbains, dérive paresseuse - un banc de poissons pour écolier de corail- collier soupirail, la porte mouillée, où nous étions.

L'encens africain invite en ses chaudes circonvolutions, je prends un avion pour Tokyo, ton Coeur est un hublot vers Rien, un moment qui sent le lilas, la langue ornée du baume des dieux - rien ne t'y oblige - mais tu tatoues des extases sur les perles de sueur. Nuage noir sur tour - lui qui haïssait le peuple, haîssait le Tout, achtung baby, l'odeur des charniers ça suffit. L'Oasis d'eau verte où plongent des licornes, le parfum - chez la voyante, rue des lys, ça sentait les vieux bouquins et les fleurs avortées.

Toucher Terre. Prendre son manteau de peau humaine & se baptiser de raisin! Les doigts plein de chiffres, crier un Baphomet de fête foraine, forger des idées bleues, enfermer les hommes dans des musées d'argile. Chier le stade anal, et prendre la tangeante vers des vers plus verts? La Bête Cultivée - Démeter perclue d'imageries, l'araignée au soleil sur un citron. Manger le suc d'atolls vieillis - coudre le vin sur sa toile. La Montagne, là où on s'invente un yoga, avant que notre tête s'écrase sur une pomme. Le Serpent, ses poumons ocres sculptant des broutilles métaphysiques.

Goût d'esprit. Un Christ pour cuisiners, d'alcools et de songes sucrés. La Revelation Sauce Tartare. Le Crucifié chaud, italien, sensuel, qui savoure la foi & essuie ses mains grasses sur Saint-François d'Assises. Un blasphème pétillant, une assiette garnie de péchés fruitiers. Festin où Dieu replace l'hostie dans son rôle initial de gâteau apéritif. Le gâteau de foi, mais c'est trop facile;  l'orgie dans le saladier baptiste, l'oecuménique choix de pâtisseries & les amuse-gueule épiscopaliens, ah! - le goût du Cardinal Pané!

 

 



31/05/2010
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